中文翻译:

您好,欢迎收看经济情报访谈,这个节目致力于探讨全球化幕后故事。非洲要进入太空。不能让太空只属于世界其他地区。非洲人也要参与到星际探索中来。吉布提最近宣布建立一个太空发射基地。为了讨论这个问题,我请到了吉布提的高等教育和研究部部长纳比尔·穆罕默德·艾哈迈德。您好,部长先生。您好。所以吉布提也想要进入太空了?是的,我们要脚踏实地。所以我们有很大的雄心壮志,当然,这是一个建设性和逐步的过程。为什么突然有这个项目?首先,这个项目符合共和国总统,尊敬的Marghele的愿景,那就是多元化我们的经济。因此,吉布提要超越港口。吉布提要走出港口。如今,技术取得了进步,这要归功于所有这些卫星设备的小型化。因此,非洲有可能介入,吉布提也可以参与太空事业。地理位置有利吗?绝对有利,但在此之前还有一些步骤。第一步是简单地培训我们的人员。确定与私营部门的科研和工业合作伙伴关系。科学合作伙伴是法国蒙彼利埃的空间大学中心,我们与他们有很好的合作关系,我在这个平台上向他们表示敬意。还有吉布提港务局,他们也为这个项目的实施做出了贡献。为什么和中国人合作?他们是最好的选择吗?这是在第二阶段。首先,我们通过建造我们的卫星,两颗纳米卫星,由目前正在接受培训的吉布提学生建造,他们已经完成了,发射预定在10月份进行。这是与法国蒙彼利埃一起完成的吗?这是与法国蒙彼利埃一起完成的。因此,这个项目已经实现,并且我们将继续这个项目,建造更大的卫星,用于观测和气候研究。那么这个发射基地呢?随后,发射基地应运而生。因为这个项目成功了,我们在世界各地的展示吸引了一些投资者。中国当然是第一个出现的,因为首先,环境有利,如你所说,靠近赤道。第二个原因是,我们向东有海上通道,还有一些无人居住或几乎无人居住的空地。所以中国合作伙伴是香港航天科技公司,对吗?绝对是。与中国签订了最终协议了吗?我们正在等待一个即将到来的合同。这个合同当然会被吉布提方面仔细研究,看看我们在这个项目中的权利和义务,以及我们能从中获得什么收益,无论是在培训还是经济方面。我们谈论的金额是10亿美元,对吗?10亿美元,用于建立七个发射台。第一个发射台预计将在2024年底投入运营。那么中国将提供全部发射台基础设施吗?是的。所以这是一个建设、运营和转让的项目。这将使太空港建设成为可能,但不仅如此。还将改造北部的博克港口,以便迎接更大的船只。目标是确保太空港的运营。服务于太空港的道路,以及一个太空工程卓越中心,我们将在那里培训我们未来的技术人员,让他们了解发射和卫星建设。与世界上已经存在的太空港相比,你们将具有竞争力吗?从理论上讲,我认为,如果我们不具备竞争力,我们不会开展这样的行动。我认为,如果这个已经在进行的项目得以实现,我们将与中国合作伙伴共同竞争。总之,当我们进行这样的项目时,首先要进行研究。研究表明,这个项目只能具有竞争力。因此,这将真正成为第一个法非合作的发射基地项目。肯尼亚曾有过项目,但由意大利人操作。在这里,你们将完全掌控。是的,正如我所说,这是一个建设、运营和转让的项目。目标是在30年后将这个港口移交给吉布提方面。你们还在寻找其他合作伙伴吗,除了中国人?目前,我们有三个其他合作伙伴提出了要求。所以,我们对任何对我们国家有利的建议都敞开大门。

这些合作伙伴关注的是发射基地之外的其他领域吗?主要是关于发射基地。正如您所知,如今这是一个非常有竞争力的市场。人们制造了大量的卫星,但发射器不足。这就是为什么中国方面对吉布提感兴趣。那么,你们的卫星将在哪个领域运行?民用、军事还是环境?我们的两颗纳米卫星当然是为了环境。最近,我们建立了一个区域气候研究观测站,向该地区的所有研究人员、学者、专家和学生开放,设备非常先进。卫星部分将使我们能够提供缺失的数据,因为目前非洲在气候方面的可靠数据非常缺乏。现在的卫星发展将使我们能够制定模型,尤其是气候模型,预测降雨、预测蝗虫入侵或入侵物种,对抗干旱。我们真的希望能够深入开展这项工作。非洲在太空中操作了大约50颗卫星,相比之下,其他地区有成千上万颗卫星。这并不多。所以你认为可以为非洲提供更丰富的卫星资源,用于观测非洲大陆吗?绝对。这也是我们的目标。这就是为什么我说,我们的科学研究将继续。有了更大的卫星,我们将从3个立方体开始,逐步发展到6个立方体,12个立方体,以获得我们希望观察的非常精确的图像。我们的目标是开展真正的开放式研究。我们最近在吉布提举行了一次大型会议,启动了非洲研究人员关于绿色长城的国际网络。因此,这是一些非洲的实际项目。所以,我们有环境方面的考虑,但我们也考虑到了经济方面。例如,如何在从一个地区运输到另一个地区时跟踪卡车,特别是对我们来说,从吉布提到埃塞俄比亚,还有未来的思考。我非常严肃地告诉你,我们将与合作伙伴一起完成这个项目。考虑到设施,为什么不呢。非洲可以梦想,也可以实现。在一个卫星星座上,使我们能够发展我们的通讯。那是我的问题。所以,电信也让你们感兴趣。当然。军事方面也是如此。在通信方面,我想这也可以为军事服务。在这个阶段,我们的主要关注点确实是经济和科学。好的。非洲航天局的进展如何?我认为它应该设在埃及,对吗?是的,非洲航天局位于埃及。我认为我们应该鼓励这一点。因为我们所有非洲国家都意识到我们的能力。但如果我们首先不能优化我们的能力,我们将走不远。我们需要共享。我们需要共享。而且,为了补充说明,在一个月前在科特迪瓦阿比让举行的最后一次会议,目的就是要看看南南合作如何对非洲空间产生积极作用。正如你所知,如今有272家非洲公司在太空域开展业务。因此,有新的市场、新的参与者,以及新的产品和新的职业。这是我们需要的。我相信非洲航天工业的规模约为190亿美元,到2025年可能会迅速上升到220亿美元,对吗?是的,增长幅度为16%至20%。因此,非洲人显然可以从中获益。除了吉布提,非洲哪些国家处于前列?有南非、埃及、摩洛哥、阿尔及利亚等一些国家处于前列,还有突尼斯。我们相信我们也会成为这个领域的佼佼者。你们之间的关系好吗?为了共享资源?在这个阶段,我认为我们还需要在太空项目周围建立信任,因为我们不能单独成功,这是肯定的。我也相信,我们确信南南合作是非常好的,但我们还需要北南合作。而且,越来越多的合作是向亚洲开放的。在太空中是否有足够的空间容纳非洲卫星,因为那里相当拥挤,对吧?你知道,这完全取决于我们想要做什么。我一直记得尤伯尔·伊夫斯的一次演讲,他说当肯尼迪总统想要启动他的太空项目时,他从最贫穷的地区阿拉巴马开始。这确实使这个地区通过大学、公司等变得富裕。我坚信,这样的项目、这样的抱负可以让非洲实现技术飞跃。我们需要相信,付出努力和投入资源。你看到卢旺达和尼日利亚加入了美国宇航局的阿尔忒弥斯计划,这是一个关于在月球建立设施的计划。这会让你感兴趣吗?非洲宇航员?当然会让我感兴趣!非洲宇航员这个词很有趣。但我更愿意称之为非洲航天员。我们谈论非洲航天员。你知道,如今一切皆有可能。我们需要摆脱心理障碍地工作。如今,有很多知识分子的潜力。我们只需要给他们工作的机会和前进的动力。我认为,如果我们为他们提供基础设施和实现及展示他们能力的机会,我们可以走得非常远。但再次强调,要在合作中实现技术飞跃。非常感谢,部长先生,感谢您的回答。经济情报访谈到此结束。您可以在france24.com、我们的社交媒体和播客上找到这个节目。再见。

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法语原文:

Bonjour et bienvenue dans l’entretien de l’intelligence économique, l’émission consacrée aux coulisses de la mondialisation. L’Afrique dans les étoiles. Pas question de laisser l’espace au reste du monde. Les Africains entrent dans la course aux étoiles. Djibouti a récemment annoncé la création d’une base de lancement spatial. Pour en parler, je reçois Nabil Mohamed Ahmed, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche de Djibouti. Bonjour monsieur le ministre. Bonjour. Alors vous avez envie d’étoiles à Djibouti? Oui, tout en restant les pieds sur terre. Donc beaucoup d’ambition, bien sûr, mais une démarche constructive et progressive. Pourquoi tout à coup ce projet-là? Alors, il s’insère déjà dans la vision du président de la République, son excellence Mme Marghele, de diversifier notre économie. Donc Djibouti beyond the ports. Djibouti au-delà des ports. Aujourd’hui, en plus, la technologie a avancé grâce à la miniaturisation de tous ces équipements satellitaires. Et donc une possibilité de voir l’Afrique s’engager, et Djibouti du coup s’engager dans le spatial. Une implantation géographique favorable? Absolument, une implantation géographique favorable, mais il y a eu une démarche avant. La première démarche, c’était de former nos gens, tout simplement. De définir de partenariats, aussi bien scientifiques qu’industriels, avec le privé. Le scientifique, c’est le Centre spatial universitaire de Montpellier, avec lequel on a un excellent partenariat, et je les salue à travers ce plateau. Et puis les autorités portuaires de Djibouti, qui ont contribué également à la mise en place de ce projet. Pourquoi un partenariat avec les Chinois? Ils étaient mieux disants? Alors, ça c’est dans un deuxième temps. D’abord, nous avons précédé par la construction de notre satellite, de deux nanosatellites, par nos étudiants djiboutiens, qui sont actuellement en formation, ils ont terminé, et le lancement est donc programmé au mois d’octobre. Donc ça c’est avec Montpellier en France? Ça c’est avec Montpellier en France. Donc un projet qui s’est concrétisé, et il y a une poursuite de ce projet pour aller au-delà de ce projet, donc construire des satellites plus gros, pour l’observation et la recherche sur le climat. Et cette base de lancement donc? Alors, la base de lancement est venue par la suite. Comme ce projet a réussi, les présentations que nous avons faites de par le monde ont attiré un certain nombre d’investisseurs. Les Chinois, bien sûr, se sont présentés les premiers, parce que d’abord, un environnement favorable, comme vous l’avez dit, à côté de l’équateur. La deuxième raison, c’est qu’on a une ouverture maritime vers l’est, et puis des espaces qui sont non-habités ou pratiquement pas habités. Donc le partenaire chinois, c’est Hong Kong Aerospace Technologies, c’est ça? Absolument. Accord définitif avec les Chinois ou pas encore? Alors, nous attendons donc un contrat qui doit arriver incessamment sous peu. Et donc ce contrat va être étudié bien sûr par la partie jiboussienne pour voir quels sont nos droits et devoirs par rapport à ce projet-là, et qu’est-ce qu’on peut en tirer, aussi bien au niveau de la formation qu’au niveau économique. On parle d’un montant d’un milliard, c’est ça, de dollars? Un milliard de dollars, pour mettre en place sept rampes de lancement. La première devrait être opérationnelle en fin 2024. Et donc ce sont les Chinois qui apporteront toute l’infrastructure de la rampe de lancement, c’est ça? Absolument. Donc c’est un projet à construire, opérer et transférer. Donc ça va permettre la construction de ce port spatial, mais pas que. Il y aura également la mise en place de la transformation du port de Bocque, dans le nord, pour accueillir des bateaux beaucoup plus grands. L’objectif, c’est vraiment de rendre opérationnel ce port spatial. Les routes, pour desservir bien sûr le port spatial, mais également un centre d’excellence pour l’ingénierie spatiale, où on va former bien sûr nos futurs techniciens sur la question de lancement et de construction de satellites. Par rapport aux ports spatiaux qui existent déjà dans le monde, vous serez compétitifs? Alors, théoriquement, je veux dire, on ne se lance pas dans une opération comme ça si on n’est pas compétitifs. Et je pense qu’avec nos partenaires chinois, si ce projet, qui est en route, se concrétise, on verra s’il soit compétitif. En tout cas, je veux dire, quand on fait un projet comme ça, on fait d’abord des études, bien sûr. Et les études montrent qu’il ne peut être que compétitif. Donc ce sera vraiment le premier projet franc-africain sur cette base de lancement. Il y a eu des projets au Kenya, mais opérés par des Italiens. Là, vous en aurez la parfaite maîtrise. Alors là, absolument. Donc, comme je vous disais, c’est un projet construit, opéré et transféré. L’objectif, c’est que par la suite, ce port soit transféré à la partie djiboutienne dans les 30 ans. Vous cherchez d’autres partenaires que les Chinois? Alors, actuellement, nous avons trois autres partenaires qui se sont présentés. Et donc, nous sommes donc ouverts à toute proposition qui nous semble la plus intéressante pour notre pays. Sur d’autres segments que la base de lancement, ces partenariats? C’est essentiellement sur la base de lancement. Donc, comme vous le savez, aujourd’hui, il y a un intérêt. Les gens produisent énormément de satellites, mais il n’y a pas assez de lanceurs. C’est un marché très, très compétitif. Donc, c’est pourquoi la partie chinoise s’est intéressée à Djibouti. Vous, vos satellites, ils vont opérer sur quel segment? Le civil, le militaire, l’environnement? Alors, nos deux nanosatellites sont programmés, bien sûr, pour l’environnement. Dernièrement, nous avons donc mis en place un observatoire régional de recherche sur le climat, ouvert à tous les chercheurs, les savants, les experts de la région et les étudiants, avec des équipements ultra modernes. Et donc, la partie satellitaire nous permettra de fournir les données manquantes, parce qu’aujourd’hui, l’Afrique souffre vraiment de données fiables en ce qui concerne le climat. Et le développement des satellites, aujourd’hui, vont nous permettre de faire des modèles, surtout climatiques, pour prévoir la pluviométrie, prévoir les invasions, par exemple, de criquets ou d’espèces invasives, de lutter contre la seucheresse. Et c’est un travail que nous souhaitons vraiment faire en profondeur. L’Afrique opère à peu près une cinquantaine de satellites dans l’espace, comparé aux milliers d’élections. Absolument. C’est pas énorme. Donc, pensez-vous enrichir l’offre de l’Afrique pour l’Afrique, là? Vraiment pour l’observation de la Terre africaine? Absolument. C’est d’ailleurs notre objectif. C’est pour ça que je vous disais, nos aspects de recherche scientifique vont se poursuivre. Avec des satellites beaucoup plus gros, on va commencer par 3 cubes, 6 cubes, 12 cubes, pour avoir des images très précises de ce que nous souhaitons observer. Et notre objectif, c’est de travailler vraiment dans une recherche ouverte. Nous avons tenu récemment une grande conférence à Djibouti pour lancer le réseau international des chercheurs africains sur la Grande Muraille verte. Et donc, voilà, des projets concrets pour l’Afrique. Donc, il y a cet aspect environnement, mais nous nous inscrivons également dans des aspects économiques. Par exemple, comment ne pas suivre les camions lors de transports d’une région à l’autre, en ce qui nous concerne plus particulièrement de Djibouti vers l’Ethiopie, mais également de réfléchir dans l’avenir. Et c’est très sérieux ce que je vous dis. On va le faire avec des partenariats, bien sûr. Réfléchir sur les installations, pourquoi pas. L’Afrique peut rêver et peut le concrétiser sur une constellation de satellites qui puisse nous permettre de développer nos communications. Voilà, c’était ma question. Donc, les télécommunications vous intéressent aussi. Absolument. Et le militaire aussi, du coup. Dans les télécommunications, je suppose que ça peut servir aussi le militaire. Alors, à ce stade-là, nos principales préoccupations sont vraiment économiques et scientifiques. D’accord. L’Agence africaine de l’espace avance ou? Je crois qu’elle doit être implantée en Égypte, c’est ça? C’est ça. L’Agence africaine de l’espace se trouve en Égypte. Je pense qu’il faut encourager cela. Parce que nous sommes conscients, tous les pays africains, de nos moyens. Mais si on n’optimise pas nos moyens, dans un premier temps, nous n’irons pas loin. Il faut mutualiser. Il faut mutualiser. Et d’ailleurs, juste pour compléter, la dernière conférence qu’il y a eu en Côte d’Ivoire, à Bijan, il y a un mois, c’était dans cet objectif-là, de se dire comment une coopération sud-sud peut être productive pour l’espace africain. Et comme vous le savez, 272 compagnies aujourd’hui africaines opèrent dans le spatial. Donc il y a des nouveaux marchés, de nouveaux acteurs, et donc de nouvelles offres et de nouveaux métiers. C’est ça qu’il faut surtout. Je crois que l’industrie spatiale africaine, c’est à peu près 19 milliards de dollars et ça pourrait monter assez rapidement à 22 milliards en 2025, c’est ça? Absolument. Une augmentation de 16 à 20 %. Donc il y a un business à faire pour les Africains, très clairement. Il y a un business à faire pour les Africains. Outre Djibouti, qui est à la pointe en Afrique? Alors, il y a l’Afrique du Sud, il y a l’Égypte, il y a le Maroc, l’Algérie, et un certain nombre de pays qui sont à la pointe, la Tunisie aussi. Et nous sommes convaincus que nous arriverons aussi d’être parmi ce poil de tombe de tête. Et vous vous entendez bien tous? Pour mutualiser? À ce stade-là, je pense qu’il faut encore travailler sur l’établissement d’une confiance autour de ces projets spatiaux parce qu’on ne peut pas les réussir tout seul, ça c’est sûr. Je suis également de ceux qui sont, nous sommes convaincus que ce partenariat sud-sud est très bien, mais il faut également une coopération nord-sud. Et de plus en plus une coopération, je dirais, ouverte vers l’Asie. Et il y a de la place pour les satellites africains dans l’espace, parce que c’est assez encombré là-haut, non? Vous savez, tout dépend de ce que nous souhaitons faire. Moi, je me souviens toujours d’une intervention d’Uber Eaves qui disait que quand le président Kennedy a voulu installer son projet spatial, il a commencé par la région la plus pauvre, Alabama. Et ça a fait vraiment la fortune de cette région à travers les universités, à travers les compagnies, et je reste convaincu que des projets comme ça, des petits projets, des ambitions, je dirais, peuvent permettre à l’Afrique de faire ses sauts technologiques. Il faut y croire, mettre la motivation et les moyens. Vous avez vu que le Rwanda et le Nigeria ont rejoint le programme Artemis de la NASA, qui est un programme sur équiper la Lune, la présence sur la Lune. Ça vous intéresserait? L’afronaute? Bien sûr que ça m’intéresserait! L’afronaute, c’est intéressant. L’afronaute, moi je parlerais l’africain. Le cosmonaute africain. Le cosmonaute africain, on parle d’afronautes. Vous savez, aujourd’hui, tout est possible. Il faut travailler de façon décomplexée. Aujourd’hui, il y a vraiment un potentiel d’intellectuel. Il suffit juste de leur donner les moyens de travailler et d’aller de l’avant. Je pense que si on leur donne les infrastructures et les possibilités d’exercer et de montrer leurs compétences, on peut aller très très loin. Mais encore une fois, travailler dans une coopération pour pouvoir faire ses sauts technologiques. Merci beaucoup, M. le ministre, pour vos réponses. L’entretien de l’intelligence économique est terminé, évidemment. Vous pouvez retrouver cette émission sur france24.com, sur nos réseaux sociaux et sur nos podcasts. Au revoir.

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